法国文化

余皓扬

目录

  • 1 课程大纲
    • 1.1 《法国文化》教学大纲
  • 2 la presse écrite en France
    • 2.1 Histoire de la presse écrite en France 法国新闻事业发展史
  • 3 La rédaction d'un journal
    • 3.1 L'architecture traditionnelle d'un journal
    • 3.2 翻转课堂:le coronavirus新冠病毒
  • 4 La brève et les faits divers
    • 4.1 la brève
    • 4.2 翻转课堂:Le mouvement des gilets jaunes法国黄马甲运动
      • 4.2.1 翻转课堂学习目标及任务
    • 4.3 le filet
    • 4.4 les faits divers
      • 4.4.1 les algues vertes
  • 5 Le portrait
    • 5.1 Madelein, une vie sans ménagement
    • 5.2 Philiphe Delerm
    • 5.3 Quercus Robur; le chêne de Marie-Antoinette n'est plus
    • 5.4 翻转课堂:Brexit 英国脱欧
      • 5.4.1 翻转课堂学习目标及任务
  • 6 Reportage sur l'environnement
    • 6.1 Loup, y es-tu?
    • 6.2 翻转课堂:L'immigré en France法国移民
      • 6.2.1 新建课程目录
  • 7 Reportage sur l'enseignement et la formation
    • 7.1 Dossier: Rythmes scolaires: les éléments du débat
    • 7.2 Les notes à l'école pour quoi faire?
    • 7.3 翻转课堂:l'incendie de Notre dame de Paris
  • 8 Reportage sur la famille et la société
    • 8.1 Le Baby-Boom anti-crise
    • 8.2 Chinois en France, une certaine idée du lien filial
    • 8.3 Les cigales se soigent
Chinois en France, une certaine idée du lien filial

Dans la philosophie confucéenne, la piété filiale (chinois : 孝, xiào) est une vertu de respect pour ses propres parents et ancêtres. Le classique du confucianisme, Classique de la piété filiale, Xiào Jing ouClassique de xiào, dont l’écriture est estimée à la période Qin-Han, est la source historique d'autorité sur le principe confucéen de ‘’xiào’’ / « piété filiale ». Le livre est une conversation entre Confucius et son élève Zeng Shen (曾参,également connu sous le Zengzi 曾子) qui traite de comment mettre en place une bonne société en utilisant le principe de xiào (piété filiale). Le terme peut également être appliqué à l'obéissance générale. Par exemple, il est utilisé dans des titres religieux des églises chrétiennes : un « prêtre filial » ou « vicaire filial » est un clerc dont l'église est subordonnée à une plus grande paroisse. La piété filiale est au cœur de l’éthique de rôle (en) confucéenne2.

En termes plus généraux, la piété filiale signifie d'être bon envers ses parents ; de prendre soin de ses parents ; de s'engager dans une bonne conduite non seulement envers les parents, mais aussi à l'extérieur de la maison afin d'apporter un bon nom pour ses parents et ancêtres ; de bien exercer les fonctions de son emploi de manière à obtenir les moyens matériels pour soutenir ses parents ainsi que procéder à des sacrifices aux ancêtres ; de ne pas être rebelle ; de démontrer de l'amour, respect et soutien ; de faire preuve de courtoisie ; d’assurer des héritiers mâles et maintenir la fraternité entre frères ; de judicieusement informer ses parents, y compris les dissuader de l'injustice morale ; d’afficher sa tristesse face à leur maladie et leur mort ; et d’effectuer des sacrifices après leur mort.

La piété filiale est considérée comme une vertu clé dans la culture chinoise et est ainsi le sujet principal d'un grand nombre d'histoires. L'une des plus célèbres collections de ces histoires est le Vingt-quatre exempla filiaux (en) (Ershi-si xiào 二十四孝). Ces histoires illustrent comment des enfants ont exercé leur piété filiale par le passé. Alors que la Chine a toujours eu une grande diversité de croyances religieuses, la piété filiale est commune à presque toutes ces croyances ; l’historien Hugh D.R. Baker propose le respect de la famille comme le seul élément commun à presque tous les croyants chinois3.